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Expos : où verrons-nous des petits maîtres en 2015 ?

04/01/2015

Comme chaque début d’année, les unes des journaux culturels sont consacrées aux grandes expositions à venir. Mais qu’en est-il pour les expositions de moindre ampleur, celles où nous pourrons voir des petits maîtres de la peinture ? Voici une sélection de quelques expositions en France et à l’étranger où nous espérons faire de belles découvertes.

  • Tempêtes et passions expoAu musée de Picardie d’Amiens :

Après l’exposition « Tempêtes et Passions » qui met à l’honneur la peinture monumentale des années 1770 à 1860 (jusqu’au 5 avril 2015), le musée de Picardie présentera un nouvel accrochage de très grands formats du XIXème siècle dans le Grand Salon. Après une grande campagne de restauration, des oeuvres jusque-là encore roulées seront dévoilées au public : parmi elles La Condamnation de Galilée de Jacquand, César arrive au Rubicon de Boulanger ou encore La Vision de Charles IX de Scheffer.

En parallèle, le musée présentera du 14 février au 31 mai 2015 une exposition-événement sur la peinture de paysage de la fin du XVIIIème siècle et de la première moitié du XIXème siècle, intitulée « Sur la route d’Italie. Peindre la nature d’Hubert Robert à Corot ». Organisée en partenariat avec l’Institut national du patrimoine et le musée d’Art et d’Archéologie d’Evreux, cette exposition présentera au public la collection de Michaël Pächt, rassemblant des oeuvres d’Hubert Robert à Corot en passant par Michallon, Bidault, Granet et Rousseau.

  • Au musée Marmottan-Monet à Paris : Si les oeuvres présentées iront du XVème siècle à nos jours, l’exposition « La Toilette, naissance de l’intime » nous permettra d’admirer quelques oeuvres de petits maîtres du XIXème siècle comme Wladyslaw Slewinski (1856-1918), Théophile Alexandre Steinlen (1859-1923) ou Eugène Lomont (1864-1938).
  • Au musée de l’Echevinage de Saintes :

Une exposition se prépare sur le peintre Henri, Jules, Jean Geoffroy (1853-1924), dit Géo, et ouvrira en mai 2015.

  • Alexandre Séon (1855-1917) - La Sirène, 1896 - Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole © photo Yves Bresson

    Alexandre Séon (1855-1917) – La Sirène, 1896 – Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole © photo Yves Bresson

    Au musée des Beaux-Arts de Quimper :

C’est le peintre symboliste Alexandre Séon (1855-1917), résidant de l’île de Bréat, qui sera mis à l’honneur cette année du 18 juin au 18 septembre.

  • Au musée des Beaux-Arts de Rouen :

Une exposition sera consacrée au peintre et graveur Charles Maurin (1856-1914), maître de Félix Vallotton à partir du 27 novembre 2015.

  • Au musée d’Orsay :

Il faudra attendre la fin de l’année pour admirer des petits maîtres, d’abord avec une exposition sur le thème de la prostitution du 22 septembre 2015 au 20 janvier 2016. Nous ne doutons pas qu’à côté des chefs d’oeuvre de Degas ou Manet, « Splendeurs et misères. Images de la prostitution en France (1850-1910) » présentera des artistes moins connus qui représentèrent notamment les demi-mondaines de leur époque.

Puis, à partir du 1er décembre 2015, une grande exposition rendra hommage à Charles Gleyre (1806-1874), figure majeure dans la peinture académique à Paris au milieu du XIXe siècle, dont l’atelier forma notamment Claude Monet ou Fréderic Bazille.

  • Au Musée de la Vie romantique de Paris :

Du 24 septembre 2015 au 31 janvier 2015, le musée de la Vie romantique présentera une exposition intitulée « Visages de l’effroi. Violence et fantastique de David à Delacroix » montrant le passage d’une violence dramatique et maîtrisée à la fin du XVIIIe siècle vers une forme française du romantisme fantastique et noir. Autour de David, Delacroix, Géricault et Ingres, nul doute que des petits maîtres seront bien représentés.

A l’étranger, deux expositions ont tout particulièrement retenu mon attention :

  • A Forli en Italie : Une grande rétrospective sur le portraitiste de la Belle Epoque Giovanni Boldini (1842-1931) s’ouvrira le 1er février prochain. L’exposition reviendra sur la longue carrière de l’artiste, en évoquant notamment des aspects moins connus comme ses débuts à Florence et ses contacts avec les Macchiaioli italiens.
  • A Fribourg en Suisse : Le Musée d’art et d’histoire accueille jusqu’au 22 février une exposition consacrée à l’artiste Marcello (née Adèle d’Affry), sculptrice à la carrière écourtée par la maladie. L’exposition, qui éclaire ses thèmes majeurs (la femme, l’Orient, la mythologie, la musique) fera ensuite escale à Ligornetto (Suisse), puis aux musées nationaux du Palais de Compiègne à partir du mois de septembre.

M.D.

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