Au coeur du quartier de la Nouvelle Athènes, deux expositions rendent hommage à deux figures majeures du début du XIXème siècle, Charles Nodier (1780-1854) et le baron Taylor (1789-1879), dont l’association, avec Alphonse de Cailleux (1788-1876), est à l’origine de l’ouvrage illustré Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France, oeuvre monumentale réunissant une équipe de 300 dessinateurs, lithographes et chercheurs dont la publication s’est étalée de 1820 à 1878. Lire la suite »

Didier Jung, William Bouguereau, Le peintre roi de la Belle Epoque
Editions Le Croît Vif, 2014
William Bouguereau (1805 -1905) n’est a priori pas un sujet de livre qui fait vendre. Le peintre rochelais est en effet un quasi-inconnu pour le public français, malgré un début de réhabilitation – notamment avec la création en 2010 d’une salle consacrée à Bouguereau au Musée d’Orsay. Ce n’est pas non plus un personnage romanesque à la vie sulfureuse, un héros torturé comme on peut en rencontrer dans l’histoire de l’art. Non, William Bouguereau est fidèle à lui-même, un peintre académique et bourgeois qui a mené une carrière artistique remplie d’honneurs officiels. Tout au plus peut on s’interroger sur certaines rumeurs de débauche et de pédophilie qui ont couru sur lui, en référence à ses tableaux remplis de bambins et de femmes dénudées. Lire la suite »

Pour l’affiche de sa prochaine production, Tosca de Puccini, l’Opéra national de Paris a choisi la peinture de William Bouguereau (1825-1905), les Oréades. Les usagers du métro parisien se trouvent ainsi face à des dizaines de jeunes femmes nues s’égayant dans des poses toutes plus improbables les unes que les autres devant trois satyres qui se « rincent l’oeil ». Etonnante débauche de sensualité pour ce grand classique de l’opéra dont le thème central est pourtant la passion. Lire la suite »

C’est à l’Hôtel Le Marois, à deux pas des Champs-Elysées, que s’est tenu le 9 octobre dernier un évènement exceptionnel et probablement inédit dans le milieu de l’art français. Le siège de l’association France-Amériques accueillait en effet pour une soirée seulement une conférence-exposition exclusivement consacrée au peintre Léon Delachaux (1850-1919). Seuls quelques privilégiés ont eu la chance de participer à cet évènement organisé par le fonds de dotation Léon Delachaux qui marque l’aboutissement de trois années de recherches sur cet artiste.